BLOG | Comment le Groovy peut sauver votre application Oracle Planning EPM ? RETEX Dalkia

04/03/2021

Par Hassan Chatir & Nicolas Cuesta

La plateforme Oracle EPM innove avec notamment l’intégration de la technologie « Groovy » dans ses versions Enterprise. En quoi cet apport est désormais indispensable pour la réussite de votre projet ou de votre migration EPM ? Performance ou ergonomie détaillées en retour d’expérience de notre projet DALKIA. Article de référence technologique par Hassan Chatir et Nicolas Cuesta, chefs de projet chez Klee Performance.

Comment un langage créé il y dix-huit ans pourrait-il nous permettre d’optimiser les applications (E)PBCS en 2021 ?

En 2003, James Strachan et Bob McWhirter lancent un projet Open Source, nom de code « Groovy ». Langage de script orienté objet qui s'inspire entre autres de Python, Java, Ruby et Smalltalk, il est dynamique, agile avec une syntaxe proche de Java qui lui permet d’être réutilisé dans les librairies de ce dernier. Les domaines d’application sont nombreux et les fonctionnalités « clefs en main » du langage permettent de manipuler du XML, des collections, etc.

Quel est le lien avec Oracle EPM Cloud et PBCS me direz-vous ? Groovy est utilisable dans les applications financières et plus particulièrement dans nos outils EPM Oracle. Son principal intérêt ? Le transfert de données !

Parlons projet, application, temps de calcul… Lorsque nous déployons une application d'allocation Essbase, les résultats sont justes, les traitements rapides et la création de rapports aisée. Les utilisateurs sont satisfaits, tout le monde est content. Au fil des mois, les premiers problèmes apparaissent, les temps de traitements augmentent proportionnellement au volume de la base, les rapports ne s’ouvrent plus aussi vite qu’au premier jour et dans le pire des cas les utilisateurs perdent confiance en l’outils et se tournent vers Excel. L’allocation et le reporting sont deux parties intégrantes de la finance et de la comptabilité, mais les ressources informatiques utilisées peuvent être dissociées. La méthode de stockage BSO (Block Storage Option) est très populaire car première option disponible dans Essbase, elle répond parfaitement aux besoins financiers, mais est limitée par la taille de base. L'ASO (Agregate Storage Option), introduite plus tard, est beaucoup plus rapide pour l’agrégation des données et la création de rapports, mais ses capacités de calcul sont limitées.

Pourquoi ne pas utiliser le meilleur des deux mondes ?

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